Les Injustices subies Par les Gens de la Demeure

2024.01.31 - 05:30
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 De lImam Ali (s) : « De suite après que Dieu ait repris lAme de Son Messager, un groupe de personnes se détourna du Messager (pslf) pour déambuler sur des chemins de traverse et funestes sen remettant à leurs pro­pres visées ; ces personnes rejoignirent ceux qui nétaient pas de la Famille de Sa Sainteté le Messager, ce faisant, ils se séparèrent des Ahlul Beyt (pse) malgré quelles furent prévenues de rester à leurs côtés et finirent par faire changer de lieu la Pierre angulaire [de La Religion et de La Guidance]. Aus­si, ces personnes furent la source de toutes les faussetés et falsifications, el­les ouvrirent toutes grandes les portes à ceux qui aiment déambuler sur les chemins de lerreur et delégarement ». Nahj Al-Balagha, Sermon 150.

 

Yaqoubi a rapporté ceci concernant le décès de Fatima (s) : « Lorsque Fati­ma (s) tomba malade et quelle dut garder le lit, les épouses du Messager de Dieu (pslf) et des femmes des Qouraiches lui rendirent visite. Elles de­mandèrent à Fatima (s) : « Comment te sens-tu ? » - Fatima (s) leur répondit ceci : « Je prends Dieu à Témoin ! Je suis lasse de votre monde et très contente de vous quitter afin de rencontrer Dieu et Son Messager car jai beaucoup de plaintes à déposer contre vous comme le fait que ni mon Droit ne fut respecté ni les promesses tenues, le Testament en ma faveur na ja­mais été honoré ni ma Sainteté protegée ». Tarikh Al- Yaqoubi, 2/115.

 

De lImam Al-Hossein (s) : « Fatima (s) décédée, elle fut mise en terre par Amir Al-Muminin Ali (s) qui ne dévoila pas le lieu de son enterrement. Après la cérémonle, Sa Sainteté lImam(s) se leva et, se tournant vers la Tombe du Messager de Dieu (pslf), déclara : « À toi mes Salutations et celles de ta Fille qui vient tout juste de se mettre en chemin pour venir à tes côtés, elle va passer sa première nuit dans une terre proche de ton lieu denterrement. Ô Messager de Dieu ! Dieu a décrété quelle te rejoin­drait très vite ; son départ à causé en moi un sentiment dimpatience et un af­faiblissement de mon endurance morale; elle fut ta Fille préferée et la Sou­veraine des Femmes du Monde. Néanmoins, en suivant ta Sunna depuis ton départ, cest pour moi une grande consolation. Jai moi-même déposé ton corps dans sa tombe au lieu de ta dernière demeure ;alors que tu exprimais ton Dernier souffle, tu plaças ta main sur ma poitrine. Oui ! La sublime consolation pour moi est Bien celle de suivre ta Voie et de me remémorer ce qui est écrit dans le Livre de Dieu : « Nous sommes à Dieu et nous re­tournons à lui », (Coran 2/156). En vérité, ce qui me fut confié est reparti et jai perdu Zahra (s). Ô Messager de Dieu ! Combien ce ciel bleu et cette nuit noire me paraissent insupportables. Il ny aura pas de fin à ma tristesse ni à ma peine tant que je ne taurais pas rejoint et demeurer avec toi ; tant de peine dans un cœur, affaiblit lendurance. Beaucoup trap rapidement nous avons été séparés L un l autre; je m en plains à Dieu ! Ta Fille (s) tinformera au sujet de la conduite de ta Ummah qui complota avec ceux qui la (s) persécutèrent. Interroge- la sur tout ce qui est advenu car, ayant été en­vahle dun très grand chagrin quelle ne put exprimer ouvertement, elle se conflera totalement à toi et Dieu jugera les coupables Dieu est Le Plus Juste des Juges ! Comment faire pour te dire «A Dieu» ; un «A Dieu» dun Homme qui ne veut pas vous quitter ni à cause de tristesse ni à cause de fati­gue ni à cause- depuisemenrcar,-simon desiretair vraiment celui de vous quitter, je ne cesserai pas dêtre dans langoisse et la fatigue; mais si je de­cidais de rester, je ne Le pourrais pas car je trahirais les Pro messes faites par Dieu à ceux qui sont patients ». Al-Katt, 1/458/3 ; Amah AI-Mutid. 281/7 ; Amah Al-Toussi, 109/166.

 

DAbd AI-Rahman Ibn Abi Nuam : «Un Iraqulen posa la question suivante a Ibn Omar : « Quelle est la regle juridique concernant un vétément tache du sang dun moustique l » - Ibn Omar répondit ceci : «Voyez cet homme qui sinquiété au sujet du sang dun moustique alors que la Progéniture du Mes­sager de Dieu (pslf) est assassinée [par eux]. Lai entendu Le Messager de Dieu (pslf) déclarér ceci: «Al-Hassan (s) et Al-Hossein (s) sont mes deux fleurs parfumées dans ce Monde ». Sunan AI-Tarmidhi. 5/657/3770; Sunan Ibn Hanbal, 2/405/5679 ; Al-Adab AI-Moufrad. 28/85.

 

De Menhal Ibn Amr : « Je me suis rendu aux côtés de Ali Ibn Al-Hossein (s) et je lui ai dit : «Je te présente mes salutations ! Que Dieu te fasse

 

Misericorde ! Comment vas-tu ?» - LImam (s) me répondit ceci: «Vous vous présentez en tant que nos Partisans mais vous continuez dêtre des in­formes sur ce que nous devons subir jour et nuit. Nous sommes dans la même situation que les enfants de Jacob qui étaient extermines par Pharaon, nos enfants sont assassines, nos femmes faites captives et les meilieures per­sonnes de la Ummah sont insultées du haut des chaires. Et les coupables sont très Bien payes pour ce quils font; ceux qui nous sont devoues sont persecu­tes et ne peuvent obtenir aucun de leurs droits ; les Qouralehes, prétéxtant que Le Saint Prophète Mohammed (pslf) faisait Partie de leur clan, se consi­derent supérieurs à toutes les autres tribus arabes, ils se reclament de nos Droits et ne nous en accordent aucun pas même le plus petit; cest ainsi que s ecoulent nos jours et nos nuits ». Jaml Al-Akhbar, 238/607; Tafseer Al-Qoummi, 21134;Mouthir Al-Ahzane, 105.

 

De LImam Al-Baqer (s) : « Celui qui ne croit pas au fait que nous avons été persecutes et que nos droits nous ont été refuses, se rend complice des perse­cutions que nous avons souffert ». Cawab AI· A mali. 248/6

 

DIbn Abi AI-Hadid : «Il a été rapporté de Abu Jafar Mohammed Ibn Ali Al-Baqer (s), les Paroles adressées à lun de ses Partisans: « Ô untel ! Com­Bien de persecutions et vives souffrances navons-nous pas endure de la part des Qouraiches ? ComBien de supplices nos Partisans nont-ils pas endure de la part des gens ?

 

Le Messager de Dieu (pslf) avait pourtant peclare avant son décès que nous avions Lavantage sur les autres et Bien plus quils ne pouvalent en avoir sur eux-mêmes ; mais, les Qouraiches nous prirent comme cibles de leurs complots, allant jusqua detourner Le cours des affaires [Imamat et Khalifat], semparant de notre Droit et de notre Charge quils mirent en avant comme

 

arguments contre les Ancars.

 

Enfin, les Qouraiches se passerent Lun L autre Le Khalifat et la Gouvemance jusquà ce que notre Droit nous revlenne ; mais, ils denoncerent leur Serment d Allegeance pour hisser la Bannière de la Guerre contre nous, partant, ils ne cesserent dharceler durement Amir Al-Muminin Ali (s) jusquà son assas­sinat.

 

après Amir Al-Muminin (s). ils prétérent Serment dAllegeance à son fils, Al-Hassan (s), qui, à son tour, connaitra les affres de leur traitrise, il se re­trouvera seul face à ses ennemis; les Iraqulens se rebellerent contre AI­Hassan, lui portant un terrible coup de dague au côté, mettant a sac son

 

campement, arrachant les bracelets et colliers de ses femmes, pour finale­ment Le contraindre à faire la Paix avec Mouawiyya pour sauver sa propre vieet celle de sa Famille dont Le nombre de ses membres nétait pas très ele­ve,

 

après cet événement, 12.000 Iraqulens prétérent Serment d Allegeance à lImamAl-Hossein (s), Serment quils renièrent également et unilaterale­ment, renlement suivi de leur rebellion contre lImamquils finirent par as­sassiner alors quils étaient toujours lles à lui par leur Serment d Allegeance,

 

Alors, nous, les Ahlul Beyt, nous ne connaitrons que persecutions, priva­tions, humiliations et assassinats. Notre viese deroulera dans la crainte et la terreur ; nos existences et celles de nos Partisans seront toujours menacées alors que les menteurs et les usurpateurs de nos Droits jouissalent de posi­tions Bien meilieures à linterieur des palais des dirigeants, les mauvais juges et les mauvais fonctionnaires avaient envahi toutes les villes.

 

lis propagerent continuellement de fausses accusations contre nous ainsi que des assertions sclemment contraires à la Vérité; leur intention était de nous faire détéster par les gens.

 

après L assassinat de lImamAl-Hassan (s), la pire des choses survenues à lepoque de Mouawiyya fut Lextermination de nos Partisans ou Bien L amputation de leurs mains et de leurs pieds. Si une personne était reconnue comme faisant preuve daffection et de devouement envers nous, ses Biens lui étaient confisques et sa demeure detruite,

 

Durant Lepoque dUbayd Allah Ibn Ziyad, lassassin de LImam Al-Hossein (s), les persecutions et les meurtrès augmenterent considerablement.

 

Puis, vint Hajjaj, Le tueur de tous ceux qui faisalent preuve de devouement envers les Ahlul Beyt (pse) à la moindre suspicion. Il atteignit un tel niveau de cruaute quil valait mleux être reconnu en tant quheretique ou mecreant

 

que Partisan de Ali (s) ». Charh AI-Balagha de Ibn Abi Al-Hadid, 11/43.

 

DHamza Ibn Humran : «Rendant visite à lImam Jafar Ibn Mohammed As-Sadeq (s), celui-ci me demanda : «Dou vlens-tu ? »."rai répondu : «De Kufa ! » après avoir entendu ma reponse, lImam (s) fondit en larmes, il pleurait tellement que sa bar be en fut inondée. Jai demandé à lImam (s) : Ô fils du Messager de Dieu(pslf) ! Quelle est la raison de tant de pleurs ? » LImam (s) : «le me suis souvenu de mon onele Zayd et de ce quils lui firent subir: la est la raison de mes pleurs ». Jai demandé : « Que tes-tu rappele à son sujet ? ».

 

LImam (s): «Je me suis souvenu la façon dont il fut tue par une fleche qui lui traversa Le front et de son fils Yahya qui se precipita pour embrasser son corps et dire: Ô mon Père Bien-aimé ! J ai de bonnes nouvelles à te communiquer, Bientot tu rejoindras Le Messager de Dieu (pslf), Ali (s), Fatima (s), Al-Hassan et Al-Hossein (s).

 

Zayd dit : «Qui! Mon fils ! » Puis, Yahya fit venir un homme pour extraire la fleche fichée dans le front de Zayd qui deceda ensuite. Ils porterent son corps jusquau lit dune rivière ou ils lenterrerent, laissant ensuite le llot de la rivière reprendre son cours.

 

Le Lendemain, lesclave originaire du Sind de lun des hommes présents se rendit chez Yousouf Ibn Omar afin de lui faire Connaître Le lieu de la tombe de Zayd; Yousouf fit détérrer Le corps pour Le pendre pres dun Dépôt dordures.

 

Le corps de Zayd demeura Iii durant quatre années, puis des ordres furent donnes pour qu il soit incinere, ses cendres furent dispersées par Les vents. Que Le Courroux de Dieu sabatte sur celui qui Là tue, sur tous ceux qui L ont abandonne seul et sans aide.

 

Je depose ma plainte auprès de Dieu, Exalté soit-Il., contre tous ceux qui oppriment Les Ahlul Beyt (pse) depuis Le décès de Sa Sainteté Le Messager (pslf) Dieu est L Ami excellent; IL nous apporterà son Secours ». Amali Al-Sadouq, 32113; Amah Al-Toussi, 434/963.

 

De Mohammed Ibn Al-Hassan citant Mohammed Ibn Ibrahim: «Lun des fils de Al-Hassan fut apporte à Abu Jafar (Mansour Dawaniqi) [calife ab­basside]. Portant son regard sur Mohammed Ibn Ibrahim Ibn Al-Hassan, il déclara : «Es-tu Dibaj, le jaune ? », Il répondit : «Qui! ». Mansour: «Je prends Dieu Témoin pour dire que je vais te mettre a mort dune manière jamais employée auparavant pour aucun autre membre de ta famille ;>. Puis, Mansour ordonna que soit creuse un trou dans une colonne pour em­murer vivant Mohammed Ibn Ibrahim Ibn Al-Hassan ». Tankh AI-Tabari, 7/546; Maqatil AI- Talabiyyin, 176.

 

De Mohammed Ibn Ismael : « J ai entendu mon grand-perc Mousa Ibn Abd Allah déclarér ceci : «Nous fumes emprisonnes dans un donjon tellement sombre que nous connaissions Le temps de laccomplissement des Prières ri­tuelles quotidiennes seulement par des passages de certaines Sourates récitées par Ali Ibn Al-Hassan Ibn Al-Hassan Ibn Al-Hassan ». Maqaul AI­Talabiyyin, 176.

 

DAbu AI-Salt Abd Al-Salam Ibn Salih Harawi : «Jai entendu lImamAI­Ridha (s) déclarér ceci : «Je prends Dieu Témoin pour dire que nous serons tous assassines et martyrises ». J ai demandé : Ô fils du Messager de Dieu! Quels sont ceux qui tassassineront ? ». Sa Sainteté LImam (s) répondit : «La pire des personnes de mon temps; elle m empoisonnera puis me fera enterrer dans une plece minuscule sur une terre eloignée ». Af-Faqih. 2/585/3192 : Jama a Al-Akhbar, 931150 ; Raouzat AI- Wardhine, 257.

 

De lImam Al-Hassan AI-Askari (s): «Les Beni Omayyah et les Beni Abbas commencerent a nous assassiner pour deux raisons: Le première parce que sachant parfaitement que le Khalifat était notre Droit et non a eux, ils craig­nalent que nous leur reclamions ; la seconde raison est quayant parfaitement compris à partir des Hadiths authentiques et Mutawatir que Le pouvoir des oppresseurs et tyrans finirait par être abattu par notre Qa "im, ils craignalent pour leur pouvoir car ils se reconnaissalent dans limage de la tyrannle, ce qui les poussait a vouloir assassiner les Ahlul Beyt (pse), a exterminer leur Descendance dans la sinistre intention dempecher la Naissance du Qatm ou de l assassiner également ; mais, Dieu ne laissera pas étéindre Sa Lumière « alors que Dieu ne veut que parachever Sa Lumière en depit des incredu­les ». (Coran 9/32) ». Ithbat Al-Houdat, 3/570/685.

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