Extrait de discours des plus éloquents, où il prêche les gens et les guides, prononcé après le meurtre de Talhat et de Zubair
1. Par nous vous vous êtes dirigés dans les ténèbres, vous vous êtes élevés jusqu’à la cime de la grandeur et avez vu l’aube s’épanouir. C’est une sourde ouïe celle qui ne tire par des leçons des événements. Or, comment entend-t-il le chuchotement d’un avertissement celui qui est abasourdi par le vacarme ? Tout cœur qui ne cesse de battre est vaillant.
2. Je continue à attendre de votre part les conséquences de la trahison et à vous voir parés de séduction, malgré les apparences de votre religiosité. Cependant, la bonté de mes intentions vous a épargnés de ma vengeance, et me voici en train de vous indiquer le chemin de la justice parmi d’autres chemins où vous erriez sans guide, cherchant de l’eau là où il n’y en a pas.
3. Aujourd’hui je vous déclare éloquemment les signes de mon droit au califat. Celui qui s’éloigne de moi n’a aucune opinion ! Et moi je n’ai jamais douté de la vérité dès qu’elle m’est apparue ! Moise, que la paix soit avec lui, n’a pas eu peur pour lui-même, mais il a eu pitié des ignorants et des pays vivants dans l’erreur ! Aujourd’hui, nous nous sommes convenus pour distinguer la vérité du mensonge. Celui qui se fie à l’eau n’aura pas soif.
