Rappel de Imam Ali (as) au sujet de la science.

2024.02.06 - 02:25
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  Abû al-Maâlî Abd ar-Rahman, suivant une chaîne de garants remontant à Kamîl. Ibn Ziyâd, a dit :

LImam Ali Ibn Abi Talib (que Dieu lagrée) prit ma main et mamena dans un endroit désert.

Au point du jour, il se mit à pousser de profonds soupirs. Il me dit : - Ô Kamîl Ibn Ziyâd ! Les cœurs sont des récipients. Le meilleur est le plus avisé. Apprends de moi ce que je vais te dire il y a trois sortes dhommes :

un enseignant docte, un élève qui sinstruit pour assurer son salut, et la lie de la société qui, comme un troupeau de bétail, suit tout ce qui croasse. Ces derniers penchent du côté de tout vent qui souffle, ne séclairent pas de la lumière de la science et ne se réfugient pas dans un coin sûr.

La science est préférable à la richesse. La première te préserve. Quant à la seconde, cest toi qui la préserves. La science accroît le mérite des œuvres.

Quant à la fortune, elle en diminue la valeur.

Lamour de lhomme de science est un prêt dargent dont il sera demandé des comptes. La science fait acquérir, dans sa vie, lobéissance à lhomme de science et, après sa mort, lui donnera une bonne réputation. Quant aux effets produits par la richesse, ils disparaissent de la même manière que les trésor

S’épuisent de leur vivant. Les savants demeurent comme le temps qui ne finit pas. Les sources de la fortune se tarissent. Par contre, leurs exemples. Restent présents dans les cœurs.

Voilà ! Voilà ! Cest ici ! - Il désigna sa poitrine de sa main. Science ! Si tu pouvais trouver celui qui pourrait la transporter ! Mieux encore, si tu pouvais lui trouver quelquun digne de confiance pour lenseigner. Il utilisera la religion comme instrument pour ce monde. Il apprendra par cœur les arguments de Dieu quil tirera de Son Livre et en fera bénéficier. Ses serviteurs, ou se montrera résigné devant les gens de vérité, sans se cuirasser contre la vivification de cette dernière.

Il anéantira le doute dans son cœur à la première opposition dune suspicion venant dun côté ou de lautre. Sil est pris davidité pour les douceurs de la vie, il bridera les convoitises ou les sollicitations damasser des biens et de les thésauriser. Il ny a rien de plus ressemblant à certains prédicateurs de la religion que les troupeaux errants. Cest ainsi que la science meurt de la même mort que celui qui la possède. Si fait, par Dieu ! La terre ne se désemplira pas de ceux, dont le nombre, est réduit, qui soutiennent la Cause de Dieu en brandissant Ses arguments afin que Ses arguments et Ses preuves ne soient pas vains.

Ceux qui, auprès de Dieu, ont une énorme, considération, sont ceux avec lesquels Il repousse les opposants à Ses arguments jusquà les acculer. Ils portent Ses arguments et les sèment dans les cœurs de leurs semblables. La science les envahit par la réalité de ses faits.

Ainsi, ils adoucissent ce que les fortunés ont trouvé difficile et font oublier ce que les ignorants ont trouvé inintéressant. Ils abordent le monde avec des corps et des âmes suspendus à lhorizon le plus haut. Ce sont ceux-là les Khulafa de Dieu dans Son royaume, les prédicateurs de Sa religion.

Ah ! Quel désir ardent à les voir. Je demande pardon à Dieu pour moi et pour toi. Si tu le veux, lève-toi à présent ! »

Hadith cité par Ibn Qudama al Maqdisi dans le livre Kitab r-riqqah wa l-buka (livre de la sensibilité et des pleurs) traduit en français sous le titre "Ladoucissement des cœurs"

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